Mercredi 17 novembre 2021

Bloc 3D Communications

Littératie numérique

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15 h 30 – 16 h – Communication 1

Développement de la compétence en rétroaction dans un contexte de formation en ligne en enseignement supérieur

La rétroaction est reconnue comme un moteur majeur de l’apprentissage et de la motivation des étudiant(e)s (Black et Wiliam, 1998; Hattie et Timperley, 2007). Plusieurs chercheuses et chercheurs ont constaté que, malgré le fait qu’une rétroaction ait un grand potentiel du point de vue de l’apprentissage, les étudiant(e)s ne réinvestissent pas toujours ce potentiel (Carless, 2020; Sutton, 2012; Jonsson, 2013; Carless et Winstone, 2020). La rétroaction doit être utilisée par les étudiant(e)s et s’étendre dans le temps, puisqu’elle n’est pas qu’un acte unique de réception d’information (Carless et al., 2011; Nicol, 2010; Weaver, 2006), mais un processus impliquant l’engagement actif et continu des étudiant(e)s (Boud et Molloy, 2013). Pour que la rétroaction soit mise en œuvre de manière efficace lors du processus d’apprentissage, la connaissance de ce que cela implique pour que les enseignant(e)s puissent bien la réaliser est essentielle (Boud et Dawson, 2021). Dans le cadre de cette recherche, nous souhaitons caractériser les interactions enseignant(e)s-étudiant(e)s au sein d’un outil numérique. Nous voulons comprendre si cet outil contribuera à initier le développement de la compétence en rétroaction des enseignant(e)s dans le but d’améliorer l’efficacité du processus de rétroaction dans des cours en ligne de premier cycle universitaire. Nous faisons l’hypothèse que le développement des compétences en rétroaction permettra un meilleur apprentissage chez les étudiant(e)s. Nous mettrons en œuvre une méthodologie de type Design Based Research qui implique une collaboration conduite entre les chercheurs, les chercheuses, les praticiens et les praticiennes. Cette communication nous permettra d’exposer la problématique, les fondements théoriques ainsi que le cadre méthodologique visé.

Luz Elena Hernandez, Alain Stockless, Stéphane Villeneuve (Université du Québec à Montréal)

16 h – 16 h 30 – Communication 2

La prise de notes en contexte de prestation virtuelle et ses défis

En contexte d’apprentissage, la prise de notes (PDN) est un outil cognitif (Piolat, 2010) permettant de contrer l’oubli (Piolat et Boch, 2004; Roussey et Piolat, 2003) et de s’approprier les informations (Boch, 2000; Deswarte, 2014) en vue d’une réutilisation ultérieure (Piolat, 2010). Toutefois, l’activité de PDN est complexe, car elle mobilise plusieurs compétences simultanément (Makany, Kemp et Dror, 2009; Peverly et Sumowski, 2012; Piolat, 2010; Piolat et Boch, 2004; Romainville et Noël, 2003) et elle est souvent réalisée dans l’urgence (Piolat, 2010). Dans le contexte de pandémie de coronavirus, afin de permettre aux apprenants de poursuivre leur cheminement scolaire malgré la fermeture des écoles, l’enseignement à distance sur diverses plateformes a été mis en place. Plusieurs questions liées à la PDN en formation à distance ont alors surgi, dont la suivante : Les étudiants ont-ils adapté leur façon de prendre des notes en fonction du mode de prestation d’enseignement et si oui, comment? Dans le cadre d’une recherche exploratoire, nous avons sondé 491 étudiants de premier cycle de l’Université du Québec à Chicoutimi pour connaitre leurs perceptions quant à la réalisation de la prise de notes dans trois contextes d’enseignement : présentiel, synchrone et asynchrone.

Notre communication présentera des résultats quant aux types de défis (cognitifs, psychologiques, de productivité, etc.) et aux stratégies d’utilisation des notes (relecture, réécriture, résumé, etc.) qui ont été identifiés par les participants, en les comparant en fonction du mode de prestation d’enseignement. Il sera également question des difficultés de la PDN en prestation virtuelle et des gestes que les professeurs peuvent poser pour la faciliter.

Audrey Pépin, Odette Gagnon (Université du Québec à Chicoutimi)

16 h 30 – 17 h – Communication 3

Outil de consignation des stratégies de lecture favorisant le développement de la littératie numérique chez les élèves et les enseignants du secondaire

L’utilisation du numérique est bien établie dans nos établissements scolaires grâce aux investissements massifs liés au PAN (Plan d’action numérique) (MEES, 2019). Les appareils numériques sont donc de plus en plus présents dans les salles de classe (Académie de la transformation numérique, 2021). En effet, ce rapport témoigne de la présence, en moyenne, de 0,6 appareil numérique par élève au secondaire. Le contexte de la pandémie de COVID-19 a aussi forcé le développement des compétences numériques autant des élèves que des enseignants. Malheureusement, peu de ressources liées à l’enseignement de stratégies de lecture adaptées à ces différents environnements auprès des élèves existent. Ce constat nous a amené à développer un outil de consignation des stratégies de lecture dans différents contextes (disciplines), environnements (numérique ou papier) et médias (texte, image, audio, vidéo). Cet outil a deux objectifs : 1) outiller les enseignants dans le choix des stratégies de lecture à enseigner aux élèves du secondaire dans les divers contextes, environnements et médias et 2) développer l’autorégulation des élèves quant à l’utilisation de ces stratégies. Dans un premier temps, l’outil de consignation des stratégies de lecture applicables dans différents contextes (disciplines scolaires), environnements (numérique ou papier) et médias (texte, image, vidéo, audio) sera présenté ainsi que ses assises théoriques. Dans le cadre de cette communication, nous rendrons compte de la conception et de résultats de tests utilisateurs.

France Legault (Fédération des établissements d’enseignement privés)

Isabelle Carignan, Patrick Plante (Université TÉLUQ)

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